PREMIER PROBLEME

Tonio et Isabelle entrèrent dansla caravane. Tonio invita sa soeur à s'assoir et lui offir à boire. L'aménagement de la caravane de Tonio laissait transparaitre sa fonction au sein du cirque. De nombreux dossiers s'étallaient sur des étagère en bois blanc. Ils contenaient tous les documents nécessaires à la bonne marche de l'établissement. Sur les murs, de nombreux tableaux et photos représentaient soit des chevaux, la passion de Tonio, soit des images du passé du cirque.

-Isabelle, tout se se déroule normalement et nous pourrons nous mettre en route d'ici deux heures. De ton côté, est -ce que tout est prêt?

Isabelle restait silencieuse. Elle ne savait pas comment annoncer la nouvelle à son frère. Elles passa ses doigts nerveusement dans sa splendide cheveulure brune, faisant des boucles. Enfin, renant sa respiration, elle se décida.

-Ecoute, Antonio, j'ai une nouvelle qui ne va pas te faire plaisir. Enfin.... quand je dis : une, je devrais plutôt dire deux.

Elle observa un instant la réaction de son frère.

-Alors voilà : les clowns ont un problème avec leur camion et ne pourront pas rejoindre le cirque avant une huitaine de jours. L'autre nouvelle, est que la municipalité de Cannes où nous devons séjourner 3 jours dans 10 jours, ne nous a pas encore délivré l'autorisation d'installation.

-QUOI ? LES CLOWNS NE SERONT PAS LA ? MAIS C'EST IMPOSSIBLE ! UN CIRQUE SANS CLOWNS ! C'EST IMPENSABLE !

Tonio était hors de lui. Alors que tout semblait bien se présenter pour que le cirque redemarre. Et comme si cela ne suffisait pas , voilà qu'ils n'avaient pas l'autorisation de s'installer à Cannes. Tonio faisait les 100 pas dans sa caravane pour essayer de remettre ses idées en place et pour se calmer.


-Ecoute, Isabelle, je crois qu'on n'a pas le choix. Nous serons prêts à partir dans quelques heures et nous partirons. Nous le devons. Pour l'autorisation, on se débrouilera et pour les clowns.... on trouvera une solution.

Isabelle avait subit la réaction de son frère sans broncher. Elle était coutûmière de ces colère qui retombaient aussi vite qu'elles éclataient. Elle ne répondit pas aussitôt à Tonio. Elle réfléchissait, comme elle le faisait toujours. Isabelle était, pour cela, le contraire de son frère. Elle ne s'emportait que rarement. Au boût d'un moment elle dit :

-Tu as raison, Tonio. Le cirque ne survivrait pas à un report de notre tournée. Mais quoi faire? Pour les clowns, je pourrais aller les chercher; mais je n'ai pas de véhicule rapide. Quand aux autorisations, papa pourraient essayer d'arranger cela. Tu connais sa force de persuasion.

Tonio faisait toujours les 100 pas dans sa caravane; c'est ainsi qu'il réfléchissait le mieux.

-Je pourrais demander à François Rigault, le garagiste d'Antibes, de nopus en prêter une. Il ne refusera pas, j'en suis sur. Quant à l'autorisation, en effet, Papa est le mieux placé. Tu as raison, comme toujours, ma chère soeur !
Bien, j'appelle immédiatement Rigault.